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Puisque ce sont les vacances ...
J'espère que si je publie un ancien article, tu n'as rien la contre ?
Une bruxelloise m'a écrit:
« Hier je suis sortie de chez mes parents parce que j’avais oublié un brol dans mon kot. Mais comme une klette je n’avais pas vu qu’il drachait. Il faisait même cru. D’habitude je mets ma pinemouche mais alors il fait vite douf, et mes crolles sont kaput.
Ma mère occupée à nettoyer le tapis plain devant le feu ouvert m’avait dit de passer aussi chez le charcutier.
Je n’aime pas ce peï, mais son ket a un boentje pour moi. Il est un peu stoeffer, mais je m’en fous de ce zievereer. Ce tich peut raconter toutes les klûtes qu’il veut, ça ne changera rien.
Bon, en passant par la drève, je m’arrête d’abord au café, j’avais envie après un cécémel. Un copain à moi était juste en train de remettre une drache à toute la bande, fieu.
Et pour ne pas qu’ils zwanzent après moi, je suis restée.
Je ne peux pas dire qu’en sortant j’étais krimineilscheilzat parce que je sais là-contre, mais j’avais quand même une bonne douffe.
Pas autant que le pauvre sukkeleir qui marchait schief devant moi : un zinneke lui a couru dans les guibolles, il a fait un cumulet, a perdu une slache, et klett’ Mariette, il a renversé une meï qui est tombée sur son pèt’ et on voyait tout son cinema. Ils sont repartis comme deux qui wighel-waghel.
Bon, j’arrive en vue de la charcuterie, mais je m’arrête d’abord au bollewinkel du coin pour avoir des boules sûres. Puis au boulanger pour acheter des pistolets, des couques et du bodding. Et j’ai hésité avec un cramique , mais fourt’.
Chez le charcutier, il me dit : « Ecoute, maske, j’ai plus de tête pressée, mais j’ai du kip-kap ».
Je prends aussi un pain français avec de l’américain et de l’andalouse et un ravier de plattekeis tout près, et je rentre chez moi.
Ma mère, sans sa loque à reloqueter, mais avec un essuie d’une main et une raclette de l’autre faisait blinquer ses carreaux, mais elle était contente que j’avais rien oublié, alors elle m’a donné une baise et même une dringuelle. »
Si vous avez tout compris, vous pouvez venir à Bruxelles sans crainte. Sinon, venez-y quand même, les Bruxellois feront un effort !A part les Bruxellois qui va comprendre ça ?
C'est ce que je me demande Dingle c'est pourquoi je publie
cette anthologie du parlé de chez nous !
Maintenant faut dire que c'est vraiment poussé à l'extrême
dans ce texte !
A part qq belgicismes qui sont toujours actuels
ce n'est pas la norme non plus !
En tout cas c'est rigolo
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Commentaires
Euh, va falloir que je m'y reprenne à plusieurs fois
Tu sais quoi, je me demande si je vais pas faire mes commentaires en occitan ?
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DeniseMercredi 15 Août 2018 à 10:46
Essaie pour voir ce que cela donne !
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3Symphonie et IsisMercredi 15 Août 2018 à 09:04Ooooh la la ! mais alors on devine une histoire là, mais je suis bien incapable de traduire ces mots.
Gros bisous, papouilles, léchouilles et câlinous4A . NonymeMercredi 15 Août 2018 à 16:30si tout le monde parlent dans sa langue régionale on est pas sortis de l'auberge
dans ma région il y a longtemps nous ne parlions dans les campagnes que ce que l'on appelle maintenant le patois, d'ailleurs j'ai commencé le Français en arrivant a l' école primaire avec un hussard de la république avec qui tout autre langue était interdite et parler notre patois amenait automatiquement une punition, même dans la cour de récré quand il voyait un groupe se former il arrivait pour connaitre la langue utilisée et également le sujet de la conversation, vous comprendrez que lorsqu'on le voyait s'approcher le Français redevenait la langue officielle et le sujet devenait égalemrnt on ne peut plus banal
dans le nord ils utilisent entre autres , comme disait le grand père de mon épouse en s'adressant a moi min fiu ou min fieu cela dépendait
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J'ai tout compris et j'ai bien ri. Mais les autres, que vont-ils comprendre ?
Bon 15 août tout gris, bises et douces caresses.